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From : sophie_cl
Sent: samedi 3 juin 2000 02:41
To: civet de minin; K-Lain; PA's home
Subject: des chats, des chats, des chats |
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Salve hommes de mon cœur!
Quand même, je ne sais pas si on peut contrôler un tant soit peu sa vie, mais des fois j'ai l'impression que la mienne n'est faite que de coïncidences et de rencontres étranges et que je n'ai absolument aucune prise sur les événements... Peut-être qu'il faut que j'arrête le calva, la poire et le quouade, ou alors que j'arrête la consommation de Gigondas, la nuit, devant mon écran.
Je viens de lire les deux textes ci-dessous sur la mailing-list du Carnet Interdit [De : Jean-Marc.RIQUIER - Date : Ven 2 juin 2000 1:10am - Objet : CHATARTINE...] [De : korkos - Date : Ven 2 juin 2000 12:43pm - Objet : Re: CHAT sans TARTINE], et ça me rappelle des chats et des grille-pain, des chats et le Lewis Caroll revisité, des sixième étages, des tartines beurrées et de la confiture étalée... Je n'ose pas faire un tour ailleurs, j'ai peur de buter sur d'autres chats encore.
D'habitude, il paraît qu'on voit des araignées, des rats et des cafards.
(les textes sont dans l'ordre chronologique croissant)
Embrassades,
Sophie
(bien vive encore) |
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*Chat minée*
Aux heures noires de la nuit
Des chats gris de souris
Se coulent chez moi par l'huis
Rêvant d'être nourris.
Tous à la queue-le-leu,
Ils m'observent, soyeux,
Puis se glissent et se taisent
Pour encercler ma chaise.
Le temps est suspendu.
Dans l'atmosphère tendue
Ils attendent en silence
Que je cède à leur panse.
Œil rond, oreille pointue,
Sagement ils me scrutent.
Ils me savent têtue
Mais seule dans cette lutte.
J'ai rêvé, ces odieux,
Les pousser à la rue.
Quand j'ai rouvert les yeux,
Ils avaient disparu.
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