LES CR DE LA RAFRSR


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CR de la RAFRSR du 7 septembre 2000


Sujet: [RAFRSR] [RALIER] La rando des surprises

Le 8 septembre 2000 à 21:05, dans fr.rec.sport.roller official.story.teller@GCFT.world nous informa:





































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<LAUNCH PA>


Zamis rafrsreux, zamis raliereux: salve!

Nous avons tous lu le compte-rendu d'XSFred sur la rafrsr d'hier soir. Franchement, dites-moi, vous y croyez, vous, à cette histoire-là? La rafrsr aurait roulé comme au temps des soirées de Julien le fauve (copirailleté Persifleur)? Ou des soirées "test des urines" au Théâtre des Songes? Nan... C'est des blagues tout ça...

Ne croyez pas tout ce qui est écrit sur le net, vous pourriez vous faire du mal. Hein, Véronique. Courage les zenfants, vous êtes des patineurs que diable! Des RebelZ, quoi! Prenez donc exemple sur le jeune Marc, l'enclume à roulettes de notre soirée!

Hier soir, nous avons roulé tranquillement mais <LdP> XSFred était un peu fatigué, voilà tout </LdP>.

I/ Place du Palais Royal, le rendez-vous

Il manquait un bon nombre d'habitués, et, malgré les justifications de certains absents, ça faisait quand même comme un vide affectif. Heureusement, jeudi prochain, on récupérera au moins Julien, MarcZ, PA et William. Toutefois, ne croyez pas que nous nous lamentâmes inconsidérément. Non, nous gémirent dans une honnête mesure et, pour nous consoler, nous commençâmes la vérification du contenu des sacs sous le mitraillage du Papa Rassis Numero Due, j'ai nommé: Pascal. Ca nous prit un peu de temps. Ensuite on fit un test d'humour rafrsreux pour vérifier que les participants supporteraient la balade. Ca prit encore un peu de temps. Mais si nous effectuâmes un départ tardif c'est entièrement la faute de Mégalo, d'une part, et de Persifleur, de l'autre. Mégalo parce qu'il avait laissé ses quouades à la maison, raboté et poncé le dessous de ses platines et placé deux de ses roues d'en-ligne sur ses oreilles, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas idéal pour bien faire rouler ses patins. Jess ne s'y laissa d'ailleurs pas prendre. Persifleur arriva tellement en retard que le flux de nos messages fit exploser son répondeur d'insupportable (copirailleté Robert) au central SFR. "Ils" ont étouffé l'affaire pour éviter une panique boursière. Mégalo resta au PR à discuter avec Merlin l'enchanteur de quouades, le grand Fabrice (choisir "Emissions" puis lancer la vidéo du 22 juin 2000) et Isa la belle enligne mais on lui pardonne à Isa. Nous, nous partîmes, rejoints de justesse par Persifleur et Henri, que nous pensions coincé à sa réunion des ticheurtejaunisés.

II/ Le parking Ossements, les quouades, les filles

Certains ont pris l'habitude de commencer la soirée par le parking Ossements (copirailleté Leo Malet) vers lequel nous dirigeâmes nos roulettes pour ne pas faire de peine à Tom Puce. Premier arrêt au feu tricolore d'Opéra où un malentendu nous fit nous séparer de la section "roller" du comité d'entreprise d'Al Italia. Deuxième arrêt au parking Ossements. Je prétextai alors une soudaine fatigue, pour ne pas avouer combien je me sentais vieille, et je ne descendis pas. Tom Puce n'eut que deux suiveurs, Cédric et Erwan, je crois. Le parking Ossements ne vit ni quouadeurs, ni patineuses. Quouadeurs maigrement représentés par l'odieuse Sofficial et le bancal K-Lain handicapé par une côte fêlée. Je profite de cette blessure de K-Lain pour faire remarquer ici qu'aucune protection n'aurait pu le protéger dans l'impressionnant vol slidé plat ventre qu'il accomplit lors de la fameuse RaZ du mardi 29 août (la rando d'Oscar le Zorglon). A moins qu'il ait porté une intégrale de stunter. Et encore. Bref, les quouadeurs ne faisaient pas le poids malgré les qualités que leurs comparses leurs reconnaissent habituellement. Leur qualité de rouleur fut largement partagée par les patineuses, pour une fois en nombre impressionnant. Les rouleuses de service étaient dans une forme olympique et certainement dopées à mort. Alexandra, plus déchaînée que jamais, était prête à défoncer toutes les carrosseries des Gérard-le-taxi. Laurence, la copine de K-Lain à laquelle les Robert avaient dit tant d'horreurs pendant la RAFSAR infiltrée par la rando du Vieux Cogneur, fonçait sur tout ce qui bougeait, attention les calandres... Magalie filait sur ses enligne, toujours le sourire aux lèvres même sur les plus pervers pavés... quand la bouche de Tony ne dévorait pas son sourire. Jess, dont les vilains de rollerweb s'accusaient mutuellement de la virtuelle existence, nous prouva sa réalité physique dimanche dernier et récidivait hier soir pour les beaux yeux de Pierre Mégamec. Muriel la blonde au patin léger n'eut pas peur de venir sans Charly, ni gâteau(x) ou bouteille(s). Véronique s'était cette fois-ci munie d'un insupportable pour le cas où Shangor Spartatruc déciderait de se sustenter dans un slo-mal-bouffe en cours de route ou que Christophe perdrait une de ses roues de Fisher Price (tm). Précaution inutile: Christophe n'est pas venu et Shangor avait dîné avec Calvin avant de venir. Muriel la fonceuse, fonçait... pour mieux nous quitter à République. Thérésa disparut après la place de l'Europe mais elle était accompagnée. C'est le quartier qui veut ça.

III/ République, l'enclume

Tom Puce s'étant proclamé traceur de cette rafrsr, nous le suivîmes avec une étonnante docilité vers Saint Lazare et la rue de Rome. Les amibes les plus rapides s'élancèrent dans la montée tandis que je tractai et poussai alternativement le jeune Marc. Marc portait des patins loués pour l'occasion, ses deux amis Erwan et Samuel l'ayant convaincu de la facilité de débuter dans les rues de Paris lors d'une rando sauvage. Avec de tels amis, point besoin d'ennemis. Sur la place de l'Europe, la troupe nous attendait sagement sur le trottoir. Encore une surprise. Cette randonnée a pour habitude de s'étaler sur tout un carrefour pour attendre les amibes en goguette. Furtivement, je comptai les casques et n'en découvris qu'un seul, celui de Romain, deuxième et, espérons-le, dernier de la série. Je parle du casque, pas de Romain bien sûr. Vincent m'expliqua alors qu'étant venu en moto il lui avait fallu faire ce douloureux choix de rouler avec un casque de rollo ou roller avec un casque de moto. Ne me demandez pas pourquoi il a opté pour une troisième alternative, moi-même je n'ai pas compris son raisonnement. La tête casquée qui m'étonna vraiment fut celle de Gripoil-ras. Il me sembla qu'il avait une nouvelle sorte de casque, un truc super ergonomique, une merveille de designer industriel. Nenni. En fait de design, il s'agissait d'une nouvelle coupe de cheveux. Bah! J'ai une mauvaise vision de nuit. Sur ces considérations capillaires, je tournai mon attention vers les leaders de cette soirée et constatai que le départ était donné. Allons. Je fis office de frein vivant - non, pas ce frein-là messieurs - pendant la descente de la rue de Londres, qui, bien que peu pentue mais descendue à contre-sens, n'était pas pour rassurer le jeune Marc. A Trinité, nous retrouvâmes les rafrsreux, encore une fois bien regroupés bien gentiment sur le trottoir. Manquaient à l'appel Thérésa et Valéry-Pierre. Enfin, il me semble que c'est là que nous les perdîmes. <aparté> Si les papas rassis ou Persifleur lisent jusqu'ici, peut-on les charger de prendre de leurs nouvelles à la FNF ce soir? </aparté> Nouveau départ: vers la Gare du Nord. Nos amis jouèrent à chat sur le faux-plat montant tandis que Pascal et moi nous relayâmes, loin à l'arrière, pour pousser notre enclume jusqu'à la place de Valencienne. Là, nous profitâmes, à l'œil, d'une séquence de projection en plein air du dernier film soft-porn de la saison: "Les patins de Magalie et Tony ". Ensuite, attaque de la descente de Magenta pour tous, sauf pour Marc qui s'attaqua directement au bitume et aux piétons. La fatigue se faisant sentir, Marc avait de plus en plus de mal à contrôler ses patins et, débridé, se lâcha sauvagement sur les promeneuses de Magenta. Pfiiiiouuu. Pour un débutant grand commençant, il nous aura tous étonnés. Motivé. Sans trop d'insultes piétonnières ou taxiesques, nous arrivâmes à République où Marc se laissa, une fois bien à l'arrêt, encore et encore choir au sol. Les fringaleux vite-mal-bouffe offrirent une petite pause à Marc, et Muriel la fonceuse en profita pour nous quitter, ainsi que Magalie et Tony. Nous élaborâmes un parcours alternatif qui allait permettre à Erwan et Samuel d'accompagner doucement Marc jusqu'à notre point de ralliement tandis que nous ferions un parcours sans pauses de notre côté.

IV/ Nation-Jardin des Plantes, les slides, la calandre, les sprints, les ratatas

Que raconter de cette partie du trajet? Ce fut un non-événement. Ou presque.

Un premier constat s'impose. Les vacances font perdre la caisse. Enfin, à moâ, en tout cas. Je me sens vraiment jurassiquouade... Principalement lorsque Persifleur me gratte. Ou Erlk quand il est là. Fort heureusement, dès que le parcours présente des obstacles, les quouades repassent en tête. Ouf. Tout n'est pas perdu.

Un deuxième constat s'impose. La méthode de CivI marche au poil [1]. Henri, notre énervé de la focale, a voulu la tester. Il a donc passé la soirée de lundi à s'entraîner face à une grille qui lui faisait moins peur que le mur. Il s'est élancé maintes fois à pleine vitesse, s'imaginant projeté contre la grille par deux vilains. Depuis, Henri slide. Il nous l'a prouvé maintes fois.

Un troisième constat s'impose. Le tampon, pour les dames, ou le frein, pour les messieurs, inhibe. XSFred en est la preuve vivante. La semaine dernière il enlevait son frein, cette semaine il paoueur-slaillide. Et pas à une vitesse de tortue pour de rire. Il nous l'a prouvé à plusieurs reprises avec force étincelles de platine.

Un quatrième constat s'impose. Quand Henri ou Tom se prennent un ratata, c'est pas pour rigoler.

Un cinquième constat s'impose. Laurence ne plaisante pas avec les caisses en fer. Quand elle dit qu'elle a la caisse, c'est textuel et elle commence par prendre la calandre pleine bourre.

V/ Musée d'O. via Buffon-Saint Germain / Musée d'O. via les quais, la course

C'est l'équipe Musée d'O. via les quais qui a gagné.

VI/ Terminus, les gâteaux, les bouteilles, les ateliers

Lorsque nous arrivâmes, Erwan et Samuel s'amusaient avec Marc. C'est à dire qu'ils faisaient tomber Marc en lui montrant des mouvements tout mignons sur les marches.

Nous déballâmes linge de table, mangeaille et breuvages. Cédric nous offrit une roteuse, merci Cédric, et Pascal un punch à l'ananas et au rhum. Merci Pascal. C'était jouli passk'il avait apporté des pailles avec des p'tits machins décoratifs pour faire comme dans les bars. Les gâteaux et Calvin répondirent à l'appel des noms de "Braonize!" et "Kékocitron!". Il apparaîtrait que Braonize soit le pseudo de Calvin. Ca me semble douteux cette histoire.

Alexandra et Persifleur esquissèrent quelques timides pas de danse tandis que Tom et moi tentions le slide de la morkitutougrave, l'un enligne et l'autre en quouade. On s'en est sorti vivant.

Maintenant, vous vous demandez pourquoi, mais pourquoi j'ai mentionné là-haut, p'tain 'y faut se faire ièche avec l'ascenseur quand on n'a pas la putain de molette sur cette souris de merde, pourquoi ai-je mentionné là-haut, écrivé-je donc, la RALIER? Petits drôles. La Ralier, la RAndo des Lyonnais Internautes En Roller aka la Randonnée Apocalyptique de Lyonnais Ignominieux Entourés de Records (les salauuuuuuuds!). BR aka Môssieur 66% (le salauuuuuud!), Schlaf aka Serial Dormeur, Maître Bô aka le CivI local, Loupi aka Loupinette aka Madame 100% (la salooooooope!), Scoub, 20-100, Juanito aka Heroine aka Erwan, le patineur qui teste les randonnées espagnoles, l'homme aux QUATORZE ratatas en une seule descente... Eh oui. C'est lui. Celui-là même qui souhaite faire connaître à tous ses amis débutants la joie des ratatas répétitifs et douloureux... Après Schlaf, la rafrsr a donc eu l'honneur d'un autre raliereux! Merci les gars. J'avais écrit un jour à BR qu'il me faudrait bien une fois tenter une soirée de patin à la Ralier. Je vais m'en faire une obligation.

Si MarcZ a lu jusqu'ici, il n'est pas obligé de râler que j'ai dépassé le nombre de lignes autorisées. Et si Official E-Cop m'fait un mail, j'lui fais la peau. Voilà.


Official Story Teller

[1] La méthode de CivI: "Puisqu'on en est aux échanges de trucs. Comment apprendre à un patineur plus tout débutant (4/5 jours de patin) à slider (inesthétiquement mais patiner est un art qui se travaille :) en 31 minutes !
Pendant 30 minutes, perdez votre patience à lui montrer 60 fois, insistez pour qu'il se penche. répétez 90 fois qu'il doit avoir plus de vitesse. Donnez lui des coups dans l'épaule pour qu'il les tourne. Menacez de l'abandonner sur place.
A la 31ème minute, il sera toujours aussi nul qu'au départ en pratique mais ses muscles meurtris auront retenu quelque chose. Il faut alors être deux. Chacun lui tient solidement le bras au coude et au poignet. On patine alors de conserve pendant que le cobaye crie que ça va trop vite. Puis on le lâche à 10 mètres d'un mur. Le résultat est immédiat et prouvé par l'expérience. Il vous en voudra peut-être mais plus tard il comprendra que c'est pour son bien. Quand il réalisera qu'il a fait son premier slide comme un chef.
S'il s'écrase contre le mur, allez en chercher un autre. Il ne faut pas rester sur un échec."cliquez ici pour revenir au corps du texte


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