Sujet: [RAFRSR] cr du jeudi 31 août 2000

Le 1 septembre 2000 à 14:34, dans fr.rec.sport.roller official.poster@GCFT.world nous informa:

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<LAUNCH PA>

Hier c'était jeudi et le jeudi c'est jour de la rafrsr. Ahhhhhh.

Comme à l'accoutumée, j'ai passé un peu de la journée les mains dans la farine et la tête dans le four. Ben quoi? 'Y en a qui font tricot, informatique ou piscine, moi je fais cuisine. Chacun son hobby. Mais les passions ont ceci de dangereux qu'elles peuvent vous conduire à des débordements et, pour respecter cette coutume, j'ai débordé… sur mon horaire programmé. Piiiiiing! La plaque de brownies était intransportable car trop chaude et le kékocitron est sorti du four un peu trop tard pour être bien refroidi à l'heure du départ. Aïe. Il faut être très prudent lors de la phase d'instabilité moléculaire d'un kékocitron, car alors, il y a toujours un risque grave d'explosion. Et une explosion de kékocitron… C'est la contamination à haut risque assurée, pas besoin de vous faire un dessin.

Avec toute cette histoire de chaud, de froid et de tiède, je suis arrivée à PR à une heure extrêmement précoce. L'horloge officielle marquait 20:20, horloge que le Conseil d'Etat, semble-t-il, a fait remettre à l'heure de tout le monde. Tenterait-on de nous faire entrer sournoisement dans le Monde Réel Dans l'EXIsTence Est-ce encore un complot monté contre nous zôtres, électrons indisciplinés et amoraux de l'asphalte parisien? Avez-vous vérifié qu'il n'existait pas un alt.complot.anti.rafrsr? Quoi? Parano? Moâ? Pourquoi, vous faites un dossier?

L'avantage d'être en pole-position horaire, c'est que ça permet de contrôler les arrivées des railledeurs (tm) [1] rafrsreux, de réclamer les papiers et d'encaisser les bacs chiches - on ne peut racketter que des petites quantités vu que pas zun seul n'a de Zabec 1000.

Les papas rassis (tm) [2], en bons professionnels, étaient déjà embusqués à mon arrivée, shootant à tout va sans qu'on remarque leurs flashes. Ils sont vraiment très forts. Ah? Vous ne le saviez pas? Ben non, forcément, si vous n'étiez pas avec nous hier soir… Eh oui (soupir), Henri l'énervé de la focale avait un collègue avec lui. Et l'appareil du collègue a une capacité mémoire plus importante. Ce n'est plus vingt-quatre flashes dans la gueule maintenant, c'est soixante-cinq! Merci Pascal! Un Pascal chargé comme un mulet, je ne parle pas de dopage mais de son sac de papa rassis, qui laissait augurer de terribles conséquences por… photographiques. Mais la soirée était encore trop fraîche pour que l'inquiétude vienne la flétrir. Alors, le cœur plein d'allégresse, je suis allée bizouter Julie, quouadeuse du cheptel de K-Lain, et j'ai commencé à tailler des bavettes - les costards je les taille plus tard quand les autres ldp sont d'active - avec Véronique la douce, Christophe aux roues qui font un bruit de Fischer Price (tm), K-Lain, le papa de Robert et membre du sélect LDP Club, Thérésa et Valéry-Pierre, Spartatruc sans Gore, donc non accompagné (je sais c'est nul, t'auras le droit de me foutre des coups de platine dans les tibias), Tom Puce, autre membre du LDP Club, Bart et Michael, qui clignote en rouge, Rdlm, notre casqué Romain, Gripoil, XSFred SANS SON FREIN et membre du LDP Club, Madrah, une copine de Serge, qui ne maîtrise pas bien le second degré mais qui va s'y mettre, Muriel et Charly, des copains de Julien, Persifleur Philippe, rollo-culbuto et grand timonier du LDP Club, l'ami Julien, membre du LDP Club, porté par sa toute nouvelle platine courte Touistaire et trépignant d'une impatience mal contenue, Sophie III, dite Sophie Kaskète ou Soci à Sufette, MarcZ, notre releveur officiel de compteurs (il cache bien son jeu), Alexandra, dans une forme étincelante, Pierre, membre (pro)éminent du LDP Club, Megamec et méga-quouadeur, venu nous faire un brin de trace et exhiber sa nouvelle coupe, Xavier, encore un as du tactac arrière, Olivier, notre rugbyman à roulettes préféré qui, une fois n'est pas coutume, n'était pas en vacance loin du bitume parisien (c'est dingue ce que certains arrivent à prendre comme temps de vacance… Hum hum hum), Dominique, une copine de Laurence qui est une copine de K-Lain à laquelle on a dit plein d'horreurs mercredi soir pendant qu'elle faisait la rando du Vieux cogneur qui a honteusement incrusté notre Rando A Fond Secrète A Robert, et un copain de Dominique, la copine de la copine de K-Lain, ledit copain qui avait l'air de râler parce qu'on utilisait la chaussée à contre sens et qu'on grillait les feux rouges, mais il faisait certainement du second degré vu qu'il est resté un moment avec nous. Ca c'était à PR. En cours de route, on a récupéré (merci les insupportables) deux des p'tits gars des XVIIIe / XIXe: William, super-traceur, devenu au fil du temps le comparse de toutes les traces tordues de notre ami Julien, membre du LDP Club, grand mixeur de coquetelles mais sobre, comme toute l'équipe des p'tits gars des XVIIIe / XIXe, et David, slalomeur prudent toujours muni de ses plots-bouchons-de-bouteille et détestateur de feux rouges.

A PR, nous avons eu la courtoise visite du grand Fabrice (choisir "Emissions" puis lancer la video du 22 juin 2000), venu pour jouer une de ces parties d'épervier échevelées dont le PR a le secret, les soirs de grande messe du patin. De toute façon, hier soir à PR, 'y avait que des salauds de djeunes qui slidaient, slalomaient et sautaient tellement bien qu'on est parti, écœuré, à toute allure vers les Champs via Opéra et Ternes. On s'est arrangé pour couper court aux pauses dont certains ont l'insidieux secret, on a même, et c'est un exploit pour la rafrsr, réussi à supprimer les sempiternelles double pauses aux feux rouges. Hop, plus de feux rouges. C'est plus simple et beaucoup plus fluide. De toutes les façons, avec Megalo Megamec traçant la route, on ne risquait pas d'en voir la couleur, des feux tricolores parisiens… On est arrivé en haut des Champs tout surpris de cette inhabituelle célérité. Là, nous fîmes des adieux déchirants à Pierre qui nous quittait pour retourner sur son lit de convalescence que le corps médical lui avait enjoint de ne pas quitter, et certainement pas pour aller patiner…

Nous avons pris la descente des Champs en slalomant, pour ne pas changer, entre les nombreux touristes, certains ont fait le parking, d'autres ont fait la surface. Spartatruc sans Gore s'est distingué par sa décision inébranlable d'acheter un sandouitche sur les Champs. Il fallait bien qu'un jour quelqu'un nous la fasse celle-là. Eh bien voilà, c'est fait. Non content de débourser une somme exorbitante pour un morceau de pain, il nous fit poireauter un et caetera de temps pendant qu'il attendait dans l'interminable queue, parce qu'on est bien obligé de l'attendre, notre Spartatruc sans Gore et sans insupportable. Dans le même temps, ou presque, Alexandra décidait de faire un détour pour faire quelques emplettes dans une épicerie de sa connaissance ouverte tard la nuit. D'où scission des amibes.

Ahhhhhh! Ca manquait au programme. Ze scission de la rafrsr. Coup de bol, il y avait un insupportable joignable dans chacun des sous-groupes. Alors, les Grands Zanciens se sont réunis et ont tranché. Ceux qui veulent s'acheter à manger, à boire, des zabecs, du doublevédékarante ou autre produit de première nécessité, sont priés de le faire AVANT le départ de la rafrsr - les environs de PR sont largement pourvus en épiceries, mal-bouffe-express et autres - ou de se débrouiller pour rattraper le groupe par leurs propres moyens: insupportable, GPS, pifomètre, etc.

Tant bien que mal, le groupe-balais a réussi à gagner la place de la Concorde à partir de laquelle j'ai pu distinguer deux itinéraires: Concorde / St Michel via Invalides et Montparnasse et Concorde / St Michel via St Germain.

Nous nous sommes donc retrouvés à St Michel où les plus futés du groupe-balais ont mis à profit l'attente de l'arrivée du groupe de tête pour se garnir la panse de pizzas, leur pizzaiolo favori ayant repris son travail.

Donc, retrouvailles à St Michel. Le parcours fut ensuite plus clair: St Michel / République via Arts & Métiers puis République / Opéra. D'Opéra, deux itinéraires: Opéra / Musée d'O. via Concorde et Opéra / Musée d'O. via le Carrousel. C'est l'équipe Opéra / Musée d'O. via Concorde qui a gagné.

Musée d'O.: tout le monde descend! Ateliers tactacs, slides, slaloms, etc. Ateliers gâteaux, boissons douces et alcoolisées. Le kékocitron n'a pas explosé. Ouf. Par contre, le moment où j'ai eu vraiment peur, c'est lorsque Pascal a ouvert son sac. Il en a extrait... deux roteuses! Eh bien, en voilà un nouveau qui sait fêter dignement sa première rafrsr. Je comprends pourquoi ses bretelles de sac-à-dos de papa rassis lui cisaillaient les épaules! Merci Pascal! On remerciera également le Riton flasheur pour ses biscuits transgéniques et les p'tits jeunes tamponnés de service, Bart et Michael, pour avoir rempli leurs sacs de gâteaux transgéniques. Toutefois, une mention spéciale à K-Lain qui avait consciencieusement shaké son punch pendant toute la balade. C'est bien le bon punch, ça se boit comme... comme... euh, comme de la bonne poire ou de la bonne pomme.

A la grande déception de William qui envisageait un épervier de la morkituegrave, on a un peu écourté les festivités pour cause de fatigue, derniers trains, levers très matinaux, etc. Bref, vers minuit, on a évacué Musée d'O. en deux groupes d'amibes qui se sont amenuisés doucement, au fil du détachement des uns et des zôtres.

Jeudi prochain, pensez à faire vos provisions avant le départ car nous avons décidé de ne plus faire de quartier. Attention, les Grands Zanciens seront armés de leurs fusils à pompe.

Official etc.

[1] railledeur = voir K-Lain, le papa de Robert;
[2] papas rassis = cf. l'adresse y-mêle d'Enervai de la Focale sur rollerweb.com
[3] la RAFSAR du mercredi 30 août incrustée par la rando du Vieux cogneur, pour tout savoir, cliquez ici