LES CR DE LA RAFRSR


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CR de la RAFRSR du 15 février 2001


Sujet: [RAFRSR] On parle de la rafrsr dans le poste ("Les dessous de la Rafrsr")

Le vendredi 16 février 2001 à 03:27, dans fr.rec.sport.roller service.de.presse@l.antenne (Service de Presse) nous informa:

[RAFRSR] On parle de la rafrsr dans le poste ("Les dessous de la Rafrsr")

Vous trouverez ci-dessous la transcription de l'entretien radiophonique entendu cette nuit lors de l'émission de France Cul, "Réalité sans issue", dans laquelle la journaliste Adelise de la Benne recevait à 2h35 le sergent Arno Nimm, de la Brigaderie de la célèbre Rafrsr, auteur de l'ouvrage "Les dessous de la Rafrsr ", publié aux Editions de La Roulle et disponible dans toutes les librairies.


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Q- Chers auditeurs, bonsoir. Bonsoir Sergent Arno Nimm.

R- Bonsoir.

Q- Vous nous avez fait l'honneur de venir nous présenter votre récit-témoignage, "Les dessous de la Rafrsr", dans lequel vous racontez vos années au sein de la Rafrsr, votre parcours pour y entrer et comment vous en êtes sorti. Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre si provocateur ?

R- Ce récit doit offrir au reste du monde une vision claire de la vraie vie à la Rafrsr. C'est un acte de vérité, un témoignage authentique sur la réalité de la Rafrsr. Il me fallait dénoncer les exactions commises par une poignée de personnes influentes aux commandes du système.

Q- Pourtant vous avez participé aux méfaits que vous dénoncez.

R- Vous avez raison, j'ai vécu tout cela de l'intérieur. Chaque nouveau jeudi, je découvrais des pratiques rafrsriennes que les dirigeants tentent encore de garder cachées et chaque nouveau jeudi me forçait à prendre part à de nouvelles atrocités. Aujourd'hui, il est important pour moi de rétablir la lumière sur les faits. On peut parler de crimes contre l'humanité. Je suis prêt à témoigner. Je n'ai pas peur.

Q- Pourquoi avoir accepté de continuer pendant des années ?

R- Il faut se replacer dans le contexte. J'ai commencé tout jeune à suivre un entraînement intensif et pointu qui devait me permettre d'entrer dans ce corps d'élite. Disons-le sans ambages, j'ai été formé aux meilleures techniques, certes, mais j'ai également subi un réel endoctrinement. Lorsque les médias parlent de la Rafrsr, comme vous-même l'avez fait par le passé, ils sont dithyrambiques. L'image qui est véhiculée est proche du sublime. Les jeunes qui se forment dans l'espoir de faire un jour partie intégrante de la Rafrsr ont également cette image en tête et pour eux, parvenir à y entrer, c'est le couronnement de longues heures de travail harassant et de dure discipline. Nous avons tous en tête, ainsi que dans nos jambes et nos tripes, l'exercice du tapis roulant perpétuel ou celui des esquives brutales de trajectoires lancées droites ou encore les séances de survie dans la jungle. Nous entrons à la Rafrsr comme en sacerdoce et nous avons le culte de l'objectif de carrière. Les dirigeants ont bien creusé ce phénomène et parlent d'ailleurs de la "Brigaderie" de la Rafrsr. Cela demande du temps pour parvenir à guérir de ce lavage de cerveau.

Q- Vous nous parlez de conduites infâmes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

R- Le livre a été une sorte de catalyseur qui m'a permis d'extérioriser les angoisses et le malaise causés par mes actes au sein de la Rafrsr. Bien que j'éprouve encore du mal à m'exprimer oralement sur ce sujet, je vais tenter de vous décrire les méfaits commandités par les dirigeants et exécutés par la Brigaderie. [Grand silence] On nous a souvent envoyé au-devant de malheureux innocents, la plupart étaient d'ailleurs des femmes, pour leur proposer un service d'assistance gratuit. En fait, le but était de fournir de la chair fraîche, il n'y a pas d'autres mots, au grand ancien de frsr [1]. Ces pauvres femmes subissaient les pires avanies. La nuit, dans mes cauchemars, je les entends encore crier. Nous étions également chargés de faire chanter les nouveaux arrivants. Tous les moyens étaient bons et nous avions carte blanche. A une époque on utilisait le chœur des vierges pour parvenir à nos fins, aujourd'hui les méthodes sont plus radicales, ils utilisent le petit bourreau. La Brigaderie avait également la charge d'effectuer des frappes chirurgicales. La manœuvre était redoutable d'efficacité. La première étape consistait à nous emparer discrètement des vivres et de la plus grande partie des réserves buvables, puis nous nous lancions dans un parcours en zig-zag sans apparente logique et finalement, nous semions petit à petit les victimes qui se retrouvaient seules, abandonnées au milieu de la jungle, sans nourriture ni boisson. Le plus terrible, et j'en pleure encore, c'est qu'on leur laissait croire qu'ils pouvaient nous joindre par liaison transphalmique. Songez donc à ces pauvres hères, abandonnés volontairement à une mort certaine et persuadés de voir rapidement surgir les secours au bout de la rue. C'était un raffinement supplémentaire dans la torture imaginée par les monstres qui gouvernent la Rafrsr. Nous faisions alors le compte des dommages collatéraux, hélas souvent élevés puis, nous n'avions plus ensuite qu'à nous assurer qu'aucun mouchoir-traceur n'avait été placé sur nos personnes par une victime un peu plus vive que la moyenne et à nous rendre à la Petite Maison, protégée par de hautes et nombreuses grilles des intrus susceptibles de nous disputer le butin.

Q- C'est vraiment horrible ! Il s'agirait donc de crimes vénaux ?

R- Exactement ! L'idéologie prétendument défendue par les dirigeants de la Rafrsr ne sert qu'à justifier les machinations criminelles ourdies dans le seul but d'acquérir plus de pouvoir et plus de richesses. Ils ont parfaitement compris qu'un adversaire désorienté et proche de l'inanition ne représente plus aucun danger.

Q- Vous avez aujourd'hui le courage de vous exprimer à visage découvert et sous votre véritable identité. Vous ne craignez pas les représailles ?

R- Je porte l'immense poids du remords. Aucun fardeau n'est plus lourd à supporter que celui-ci. Je veux que ma voix soit entendue. Je veux que l'on sache que les victimes de la Rafrsr ne sont pas celles, comme les dirigeants le prétendent, des taxards [2], des bus ou des gardiens de parkings. Il nous est arrivé de déguiser certaines de nos trop nombreuses victimes en accidents de la circulation taxarde sur couloir de bus. Il faut que la population du monde entier connaisse la vérité. Je n'ai pas peur. Je témoignerai. C'est ma façon d'expier mon aveuglement. L'endoctrinement rafrsrien a détruit ma jeunesse et je n'ai plus d'avenir. Alors non, je n'ai pas peur des représailles.

Q- Merci Sergent Arno Nimme pour votre témoignage. Votre courage vous fait honneur et doit devenir pour nous un exemple. Merci encore. Sergent Arno Nimme, bonsoir.

R- Bonsoir.

Q- Chers auditeurs, demain soir nous recevrons le témoignage d'un rideur extrême qui a vécu l'enfer de la ville et qui viendra nous expliquer comment il est possible d'y survivre. En attendant, je vous souhaite une bonne nuit.

Notes:
[1] frsr = le poste de commandement de la Rafrsr
[2] taxard = mot-valise pour chauffard de taxi
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Service de Presse
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