LES CR DE LA RAFRSR


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CR de la RAFRSR du 6 juillet 2000
PART II
[RAFRSR] - NCRSH


Sujet: [RAFRSR] - NCRSH
Date: 07/07/2000
Author: Perfal






















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NCRSH : comme vous l'aurez compris, ceci est un non compte-rendu sans humour. Ou alors pour un esprit pervers.

En effet, il me semble judicieux de clarifier certaines choses qui m'ont, sinon légèrement agacé, du moins attristé. Comme vous pouvez déjà le constater, on n'est pas vraiment parti pour rigoler, donc ceux qui pensaient s'en taper une bonne tranche peuvent encore sortir avant que ça ne commence pour de bon, mais sans déranger leurs petits camarades, merci.

Ca y est ? Tout le monde est installé ? Bien, allons-y.

Comme cela a été remarquablement décrit dans le CR de Miss So et confirmé par les Impressions roller couchant de Rachel, une scission s'est produite au sein de la randonnée. Le souci d'objectivité qui me caractérise si bien me pousse à rectifier ou en tout cas compléter la version des faits qui en a été présentée. En effet, la troupe était groupée place de l'Opéra, où nous attendions Philippe. Dans un coin de la place, nous avons profité de la halte pour vérifier le bon fonctionnement de ce que nous nous étions cassé le barrichon à amener, surtout notre GCFT d'ailleurs, à savoir de la musique et de quoi la diffuser alentours, dans le but d'égayer la pause finale de la randonnée à l'aide d'accords ensoleillés et fleurant bon l'exotisme. "Nous", c'était les quatres parias pestiférés sur lesquels ont été vomis force sous-entendus ignominieux et lazzis diffamants, à savoir Fremen, Nico, Civ1 et moi-même. Nous étions donc là, tranquillement occupé à vérifier notre connectique et le bon fonctionnement de l'ensemble, lorsque du coin de l'oeil nous vîmes le reste de la troupe lever le camp. On termine nos grigris, on range notre tambouille, et on passe en mode poursuite. Et là, stupeur, incrédulité et désarroi : ont-ils pris à gauche, à droite, en face ? Bon, allons voir à gauche : ils n'y sont point ? Demi-tour... Prenons en face alors, l'évocation de la gare du Nord pour récupérer le Philou (que je n'avais point aperçu à Opéra) me revenant en mémoire ; 500 mètres plus loin, on fait demi-tour pour se rendre à l'évidence : ils n'y sont pas non plus. On oriente alors notre perplexité et nos tours de roues vers le parking Haussmann, doutant fort de les y trouver, mais ne voyant guère d'autres possibilités. Et bien entendu, nada.

Je dois d'ailleurs préciser que portables nous avions, trois même. Mais les seuls numéros dont nous disposions étaient ceux de Sophie, sans téléphone ce soir-là, et de Philou, qui, ayant changé de mobile, était impossible à joindre... Indécision, attermoiements, attente d'un camarade de Julien devant le Printemps, bref, nous tournons en rond. Sur ces entrefaites, coup de fil de Sophie Skaf qui souhaitaient nous rejoindre, en partant d'Alesia. La conjonction des différentes contraintes et objectifs nous parut alors aboutir implacablement au musée d'Orsay. Dont acte.

Nous y espérâmes en vain la présence de la troupe et l'absence de la pluie, tournicotant au son des rythmes salsaïens évoqués plus haut, tout en dégustant des cerises achetées au passage.Cerises qui vinrent à point couronner le quatre-quarts Etoufkrétien également raflé en route, que nous fîmes descendre à grand renfort de poire et de Klva ; heureusement que nous nous n'étions pas retrouvés et esseulés et sans munitions. La pluie nous fit nous réfugier sous les auvents du musée, et après quelques temps et maintes gorgées, nous reprîmes le chemin de la maison qui se trouva passer par le PR, où nous fîmes la jonction avec les rescapés de la troupe principale.

Voilà pour les faits, c'est ma version et je n'en démordrai pas.

Alors que nos "excuses" aient fait rire, tant mieux, il faut croire que la sincérité a parfois des accents comiques. Plutôt que sur la mauvaise foi, je mettrai, bon prince, cette incrédulité sur le compte du manque de discernement qu'engendrent la frustration et l'abus de substances un peu fortes.

Car j'aimerais que nos détracteurs agricoles cessent de rire deux secondes et se posent la question suivante : si nous avions planifié une rando privée, comme cela était si lourdement suggéré plus que sous-entendu, aurions-nous vraiment eu besoin de nous retrouver au PR avec tout le monde, sachant les réactions immanquables que cela aurait provoquées ?

Il se trouve que par malchance, Civ1 et moi-même avions déjà été impliqués dans une scission également involontaire, certains s'en souviennent certainement. De là à penser que tout relève du fait exprès, il y a un pas que j'aurais été reconnaissant à tous de ne pas franchir. Encore une fois, je préfère mettre cela sur le compte d'une sympathique frustration, mais néanmoins, je trouve cela attristant.

D'autant que, comme le soulignait si bien Rachel, la - nouvelle - fameuse rencontre entre Super Rachou et Perfal n'a finalement été qu'un lamentable bonjour-au revoir de quai de gare. Souhaitons toutefois que cela ne soit que partie remise. Et cela ne doit en rien être imputé à son barrichon, que je n'ai eu que peu l'occasion d'apercevoir. Mes roues, chère Rachel, étaient sans conteste tout aussi intimidées que les tiennes : je ne doute pas que la prochaine rando les voient moins farouches et plus promptes à m'amener vers toi.

Alors oui Sophie, je veux bien m'allonger, mais pas sur ton divan, plutôt dans mon lit, et je tournerai froidement un dos boudeur en remontant la couverture sur mon épaule attristée.

Merci d'éteindre en sortant.

/PA.

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