LES DITS DE BRIA & PA
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° ° ° ° ° ° ° ° ° ° sur deja.com Ma chère Bria, Je ne vous connais pas, et déjà vous me plaisez. Je ne vous ai jamais vue, et je ne rêve plus que de vous. Vos écrits sont si parlants, si plein de poésie masquée, connaître leur auteur ravirait et mon âme et mes sens. Quand je vois la maîtrise que vous avez de la langue, Je n'ai qu'une hâte, c'est enfin de vous rencontrer pour que vous me fassiez une petite... causette, comme aurait dit Jean Valjean. Pour vous, je bomberai avec jactance un simple thorax fièrement campé sur des jambes d'airain. Je serai votre tronc puissant, vous serez ma douce liane Je serai votre Tarzan, vous serez ma Jane. Croyez-moi, nos ardeurs seront telles, nos élans si fous, que vous ne resterez pas, jeune jouvencelle, insensible à ce que je tendrai vers vous. Un mien ami déplorait l'attitude glaciale d'une de ses conquêtes, révélant autant de sentiments qu'une bûche de Noël oubliée au fond du congélateur ; je ne suis pas inquiet, son triste sort ne sera pas le mien, vous ne serez pas celle qui me pressera d'en finir. Aimons-nous, ma mie, laissez-moi vous conduire sur des sentiers secrets, qui vous ferons connaître ce qu'est la nuit, du plus sombre parking au musée d'Orsay. Foin des faux-fuyants et des fallacieux phonèmes, Laissons tomber nos oripeaux de pacotille, Tu es Bria, je suis Perfal, Qu'importe si je t'ai reconnue ? Le bonheur nous attend, il s'impatiente même, allons toi et moi lui botter le ... fond de sa guenille. /PA. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° sur deja.com Bria me remplit de bonheur en répondant: > Perfal said : > Tant de merveilleuses choses. > C'est si beau. Je goûte tout > particulièrement le passage sur > les lianes, les élans et les > sentiers secrets. > Tu fais quoi vendredi soir ? Vendredi soir, je serai là, transi, ému ; Qu'il me semblera long, qu'il me paraîtra dur, Le temps à attendre, le coeur à toute allure, D'avoir pour la seconde fois, devant moi votre ... euh... votre sourire. Seconde, car la première aura lieu ce soir ? Allons, Cruelle, ne me faîtes point tant languir, Ne brisez pas follement ce coeur plein d'espoir, Laissez-vous glisser sur les ailes du plaisir... Vous aimez les sentiers ? Je vous en montrerai. Vous aimez les élans ? Je vous enflammerai. Vous aimez les lianes ? Je vous enlacerai. Prenez garde, ma mie, de ne pas succomber... Je vous sais délurée, Vous me trouverez secret. Je vous veux libérée, Vous m'aurez... à vos souhaits. Aux marches du Palais je vous ferai valser Si comme je l'espère, vous vous y présentez. Ce sera Royal, vous pouvez m'en croire, Alors n'hésitez pas, et à ce soir. /PA haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° sur deja.com Hélas, un sort malheureux s'acharne sur nous Cupidon, se dissimulait sous un burnous Car, alors même que je me languis de vos mains Mon jeudi est placé sous un ciel argentin Et sans faux semblants, sans même de vain trémolos Je vais et viens, ibère, au rythme d'un tango Mais je suis sure qu'un si innocent contretemps Jamais n'aura raison de vos beau sentiments Je l'ai dit une fois, à présent je le répète Dans la foule, masqués, loin des tambours et trompettes Je vous retrouverais, féline et câline Portant à mon cou saphir et érudine Car les couleurs de mon père bénissant ainsi Sans le savoir, notre escapade, notre folie Seront garantes de l'innocence de nos ébats Je vois ici poindre les vils fauteurs de débats Dans cette marée de presque quinze mille âmes Par quel miracle l'homme retrouvera t'il la femme ? Foin des malchanceux sceptiques et pauvres envieux Comprendront ils jamais qu'elle n'est que pour ses yeux ? Quoi qu'il en soit je saurais guider par mon chant A moi, l'esquif où vous vogueriez me cherchant Mais si à l'instar du butor venu d'Ithaque Bouchant vos oreilles, rendant vos yeux opaques Fermant enfin votre coeur, faisant marche arrière Vous retournez dans les bras d'une tapissière Puissent les dieux m'épargner de vivre un tel affront En foudroyant sur place, la belle et le larron Chassons ces tristes pensées, éludons le pire Voyez comme dès à présent, l'attente fait languir Une âme éperdue, un coeur transi qui ne rêve que d'une chose, qu'entre vos bras le jour se lève. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° sur deja.com Le vendredi 19 mai 2000 à 11:15, Bria me mit du baume au coeur: Les sanglots longs des roulements monotones bercent un coeur brisé : Cruelle, tu m'abandonnes. J'ai tourné, calme, serein, masquant mon trouble immense, Sur cette Place où tu ne m'apparaissais point, Souhaitant, espérant, brûlant pour cette danse Que je t'avais promise, où nous ne ferions qu'un. Tu ne vins pas à moi, j'en avais le coeur gros ; Tu m'écris et voilà, je souris à nouveau. Je rêvais d'une valse, tu m'offres un tango : Tu seras ma déesse, et moi ton hidalgo. Pourvu qu'on ait l'ivresse, qu'importe le tempo ! Ferme les yeux, que tu as, je le sais, si beaux, Retrouvons-nous, l'espace d'un instant infini, A Buenos Aires, Rosario, ou Cordoba, Et si le rythme lent du tango t'alanguit, Transportons-nous au soleil brûlant de Cuba. Tu te décris féline, je te devine lascive, Habillant ton corps des rythmes de la salsa, Envoûtante chasseresse et toi-même captive De ce piège sensuel qu'est l'enfer de tes bras. Enivrés l'un de l'autre, condamnés à s'aimer, Nous irons loin des nôtres, dans un jardin secret. Les couleurs de ton père, les lumières de la Terre, Feront de ces instants des perles de bonheur Que nous partagerons dans l'écrin de nos coeurs, Loin des folies des hommes, des amours éphémères. Qu'il y en ait quinze, qu'il y en ait mille, Ils ne seront pas un sérieux péril, Les rollers qui, ce soir, tenteront vainement de scinder sans savoir deux fidèles amants. L'éclat de tes yeux sombres, le charme de ta voix, Sauront me guider, à travers la pénombre, Plus sûrement vers toi, malgré la foule, le nombre, Que ne sauraient le faire tous les Motorola. Point n'est besoin de dire, douce amie, tendre biche, Que quelque tapissière, fût-elle des plus riches, Jamais ne pourrait, croyez-moi, je le jure, Loin de vous m'emporter, loin de cette blessure : L'Amour, ce déchirement que l'on soigne à deux. Et ces soins, tu verras, seront plus délicieux Que les vins les plus rares et les plus capiteux. /PA. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° sur deja.com 'Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux' Ils se rencontrèrent et vécurent heureux Vers cela tendaient tous mes plus beaux voeux En oubliant de dire, si dieu le veut Hélas, laisser les cieux à l'écart Ou bien donner au malheur un rencard C'est du pareil au même, une pure folie Voire pire, mais tachons de rester polie Encore étourdie du son de ta voix Je sombrais pour le pays des songes Pensant à toi, c'est Mégère que je vois La cruelle harpie, la reine du mensonge 'Dévorer les petits enfants me lasse Abandonnant mes soeurs et le Parnasse Le rôle d'augure me met plus à l'aise Pour toi ma chérie, je serais mauvaise' Je hurle à l'imposture, proteste tant Que quand elle te compare au vieux Satan Se gaussant de tes pieds même pas fourchus Je sais déjà que pour nous c'est fichu Car combien de fois déjà mon regard Point par chaste frayeur ni prudes égards Ton contemplant, mutin, de bout en bout Pourtant toujours s'arrêtait au genou Tu disais 'Tu es Bria, moi, Perfal' Sans le savoir, nous nous faisions du mal Car avant même que d'être amoureuse Je suis, serais et reste quadeuse Avouons le, pour mon plus grand malheur Tu es, honte au destin, un in-lineur C'est fatalité mais tout nous sépare Comme l'ornithorynque et le vivipare L'opprobre des miens, le regard des tiens Tout le monde s'y oppose, tu le sais bien Jamais ne sera bénie cette union Eut-il mieux valu que nous nous tuions ? Pour garder à jamais, pur cristal Immortelle et aveuglante flamme Et pour des siècles, l'amour de Perfal Et de celle qui voulut être sa femme haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
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° ° ° ° ° ° ° ° ° ° "Mademoiselle Ally" who's so wrong, said : >[....] > un groupe de nanas débutantes se fait systématiquement harponner par >des "pros" de la chose. Etrange, j'ai toujours cru qu'il valait mieux être harponnée par un pro de la chose que par un gigolo à la petite semaine. >Au moins le prof on se le paie Ah, si c'est pour des spécialités en groupe, c'est autre chose. Mettons que j'ai rien dit. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° Dans fr.rec.sport.roller, Bria réveilla mon coeur et mes sens : > Etrange, j'ai toujours cru qu'il valait mieux être harponnée par un > pro de la chose que par un gigolo à la petite semaine. Pro de la chose, je n'aurai pas cette vantardise, Mais chaud de la prose, ça oui, quand tu pointes ton nez ! Quoi qu'on puisse en penser, si je te harponnais, Ce serait petit péché : mais quelle belle prise ! /PA, transi. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° Perfal guimauva comme du miel et réciproquement : >Pro de la chose, je n'aurai pas cette vantardise, >Mais chaud de la prose, ça oui, quand tu pointes ton nez ! >Quoi qu'on puisse en penser, si je te harponnais, >Ce serait petit péché : mais quelle belle prise ! Ca parade et joue les charmeurs S'ébroue et se dit joli coeur. Et puis, tourne le regard ailleurs S'entiche alors d'un promeneur. Le pauvre être, ainsi éconduit S'en va seul, souffrir dans la nuit Pleurant amèrement, mais sans bruit L'impossible amour qui lui nuit Sous les arbres, derrière les buis, Dans la sombre forêt, il fuit le souvenir vivace de celui qui, à une autre, a dit oui MORALITE : Aux jeunes filles, naïves, qui se plaisent Au bras d'un homme aux yeux de braise Vous devriez vous mettre à l'aise Car tôt ou tard, il vous... passe la bague au doigt. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° Dans fr.rec.sport.roller, Bria se fit fielleuse, mais baste ! Jouer les vierges outragées te seyait comme un gant, Mais, triste vérité, il y a fort longtemps... Ne te drape pas dans une vertu offusquée, Nous savons toi et moi qu'elle fut bien piétinée. Tu me reproches un promeneur, Je te trouve presqu'odieuse, Moi qui, incurable inligneur, aimait follement une quouadeuse. Préférant te réfugier dans le pathos D'un triste amour que tu souhaitais impossible, Tu m'as abandonné là, comme un vieux sac d'os, M'observant pleurer, sans une larme, impassible. Car tes yeux, Bria, ne t'en déplaise, étaient secs, A l'image de ton cœur ; trop pour s'enflammer. Les miens sont de braise ? Tu m'en trouves flatté ; Qui les a envoyés se faire voir chez les Grecs ? "Sous les arbres, derrière les buis", dis-tu, Tu as dû croiser plus d'un ami, et je sais Que ce malheur - ton œuvre ! - dont tu te parais En a poussé plus d'un à te tâter le... front, Cherchant, pauvres compatissants, à soulager Une peine présente, oui, mais dans mon coeur, Et que seul sut comprendre, atténuer, occulter, Ce soulas pour mon âme, ce radieux promeneur. Fais fi de ton dépit, ne t'y raccroche pas ; Tu sais bien qu'entre nous tout peut recommencer, Et qu'il ne tient qu'à toi de vouloir écouter Et mon coeur, et mon âme, qui n'attendent que toi. /PA. haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° Perfal se montra plus mufle que jamais, qu'importe : Ah non, c’est un peu court, jeune homme On peut dire, bien des choses en somme Mais c’est moi qu’en coupable, on nomme ? Adultère et tout, c’est pour ma pomme ? Car, non content d’être volage Me contant un marivaudage Tu me voulais en esclavage C’est trop, ya une couille dans l’potage Tu me voyais reine de la table Toi, petit mari impeccable Du gentil couple respectable Moi, fougueuse, j’étais indomptable Tu me rêvais discrète et sage Douce, fondue dans le paysage Partout, je faisais des ravages Nous étions : le couple sauvage Et, dans ton costume d’apparat Ta sérénité en éclats Montrant le véritable Toi Tu me jetais des regards froids Jamais tu ne fus plus somptueux Du temps où tu étais heureux Le malheur fait briller tes yeux C’est sombre que tu es le mieux Mon cour, sec, se gorge de tes larmes Comme le sel sur du jambon d’Parme On te passerait par les armes Ca en ajouterait à ton charme Tu es doué pour être martyr Et comme nul autre tu sais souffrir Jamais meilleur que dans le pire Mais tu me chasses, je dois partir Va donc vivre avec ces moutons Qui te brident, enfument ta raison T’aseptisent, émoussent tes passions Effacent de ta mémoire mon nom Disparais, je n’ai plus d’envie Prends la porte, sort de ma vie Et garde ton matos de survie : Tes boules à facettes et ton vivarium haut de la page ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° |