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[RAFRSR] J'en reprendrai bien une part...

Le vendredi 6 octobre 2000 à 16:13, dans fr.rec.sport.roller "Shangor" <shangor@wanadoo.fr> nous informa&bnsp;:

"Official Poster" <official.poster@GCFT.world> a écrit :

[...]

... Après que nous ayons quitté Sofficial, il n'y avait plus aucune raison d'aller vers la gare du Nord alors la gare de l'Est fut notre premier objectif. Il s'agissait d'y déposer Véronique qui faiblissait peu à peu... Avant que nous reprenions la route, Tom nous a lui aussi quitté.
... Nous avons rejoint République où le groupe s'est divisé. Véronique, Calvin, Marc, Lin et moi d'un côté, et les autres ailleurs...
... C'est à un rythme tranquille que nous avons atteint la gare. Là Véronique a tant bien que mal traversé le parvis pavé et s'est effacé. Nous sommes reparti sur un rythme plus rapide en faisant cependant des arrêts réguliers pour laisser Marc nous rattraper.
... Nous sommes partis en direction d'Opéra. Une fois sur la place, Lin et Marc ont pris la direction du Palais royal où ils espéraient rejoindre le reste de la troupe qui possédait le gâteau apporté par Lin. Jean-Vincent et moi avons préféré prendre le chemin du retour et nous sommes donc partis en direction de St-Lazare.
... Nous n'avons eu aucun problème jusqu'à la gare... Nous entamons la montée qui la longe et nous arrêtons sur la place pour nous désaltérer. Je m'éloigne quelques minutes puis reviens sur la place. Là, plus de Jean-Vincent. Je me dis qu'il va réapparaître, j'attend 2 minutes, cinq minutes... Rien. Je commence à tourner dans tous les sens, longeant la place, cherchant dans les rues voisines mais sans succès.
... J'ai dans un premier temps pensé qu'il s'amusait et j'avoue que ce genre de plaisanterie n'est pas ma tasse de thé.
... Ainsi pendant 20 minutes je reste à me demander où il a bien pu passer et à m'imaginer les pires choses. Evidement à ce moment là j'étais pas fier. Egarer un ami n'est pas mon passe-temps favoris.
... Après quasiment trente minutes d'attentes, je me dis qu'il ne va pas réapparaître et décide de poursuivre la route en prenant bien soin de surveiller les trottoirs au cas où il s'y trouverait. J'avance, je roule à une vitesse de dingue en me disant que s'il est parti, il doit avoir pas mal d'avance et je croise les doigts pour le voir au loin à un moment où à un autre ... Mais il s'est bel et bien volatilisé.
... Mon cerveau continue de me torturer. Qu'est-ce que je vais dire à son père quand il va m'appeler demain matin ? Je fais quoi en attendant ?
... J'arrive à Villeneuve et je désespère. Bien sûr, ma première idée est de me rendre chez lui. J'arrive et suis déjà content de voir de la lumière dans son entrée. Pas question de sonner alors je siffle. Là, les volets de la cuisine s'ouvre et l'individu passe la tête...
... Rien d'autre ne sort de ma bouche qu'un "Je vais te tuer". Inconscient des foudres qui m'animent il sort et s'approche. Je lui déconseille d'ouvrir la grille qui nous sépare.
... Il m'explique qu'il était dans le restaurant grec de la place pour remplir sa bouteille et que lorsqu'il en était sorti il ne m'avait pas vu alors est monté jusque Place de Clichy. Puis il m'a encore attendu sans me voir et comme moi il a pensé que j'avais tracé.
... J'étais mélangé entre le soulagement et l'énervement et là encore j'ai envie de lui frapper la tête d'un coup de platine de roller (mon ancienne paire bien sûr). Espérons pour lui que l'envie me sera passée tout à l'heure quand je vais le revoir ...

-- 
... Shangor

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