Sujet: cr du 10 août 2000

Le 11 août 2000 à 12:12, dans fr.rec.sport.roller official.story.teller@GCFT.world nous informa:

Quelques photos prises par Riton

Le site du Riton : Mukado

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*Un parcours filtrant*

Quelques chiffres:

1 bonne montée jusqu'au Sacré Coeur
1 bonne descente jusqu'au Châtelet
10.000 marches
0 amendes pour utilisation intempestive de la chaussée
0 amendes pour feux mûrs grillés
24 flashes dans la gueule - merci Henri, l'excité de la focale
4 variétés de punch - merci Karukera
3 gâteaux (1 au chocolat - merci Véro, 1 tarte à l'abricot renversée - merci Fred, 1 kékomètre - merci Persifleur)
1 pique-assiette
Une flopée de quasi-égarés, une tralée de retrouvés, un monceau de définitivement-perdus
Egalité pour les ratatas: Persifleur Philou, Sophie I et Tom Puce

Je savais que j'aurais dû rentrer à la maison après la pré-rafrsr. D'ailleurs, je n'étais passée au PR que pour y saluer les copains. Mais... La chair est faible.

Hier soir, se pressait à Palais une foule compacte de patineurs, de gens chaussés de patins, d'acteurs d'une troupe de théâtre chinois (?) en costumes et de touristes. Chacun y allait de sa démonstration: slaloms, slides, pirouettes, fouetté-jeté, ratatas, salto avant , salto arrière, photos. Tout le répertoire fut présenté mais seuls les danseurs chinois (?) aux bâtons nous tirèrent des "oh" et des "ah" car le slalomeur sur une seule roue, en marche arrière, clôturant sa ligne par un parfait slide faki bien sec, c'est trop banal pour nous étonner encore.

Je profitai du temps qui restait avant le départ pour épier sournoisement la rafrsr. De petits groupes se formaient et se déformaient au gré des arrivées, des interjections fusaient d'un bout à l'autre du groupe, saluant un nouvel arrivant, un presque retardataire ou un slide parallèle raté. Bref, rien d'autre là que l'animation traditionnelle d'un groupe d'amibes anticipant la soirée à venir avec ses valdingues, ses parkingues et son parcours dingue.

Mon regard balaya les visages et y découvrit Nico et l'ami Julien avec des airs de comploteurs, Persifleur Philippe en grande conversation avec Muriel, la patineuse qui en a dans le mollet, Perfide Alain avec sa totale: Mario, Luc et Sylvain, les va le doigt zinzin: Ben et Cédric, XSFred toujours bien protégé, Loïc B. et une copine, Emmanuel, l'autre quouadeur (ça en dit long sur le total...), Véronique en petit haut léger, Karen, une mignonne nouvelle qui nous a connus par une indiscrétion via ICQ (qui? qui? FreeMan?), Sophie III, celle qui a la casquette rouge, Rachel, qui (nan, on m'a interdit de l'écrire), Henri qui, piqué au vif par son surnom d'"énervé de la focale", shootait déjà comme un fou dès avant le lancement sur orbite erratique de la balade, Tom Puce, démontrant qu'il pouvait parfaitement réussir l'amorce d'un slide parallèle, Raskal, tout essoufflé de sa longue course depuis, depuis, zut jazoublié, Karukera de retour des îles avec des tonneaux de rhum, Jocelin et trois de ses copains, Erlk passé dans la catégorie des moyens en tactac, bientôt dans celle des bons, il y travaille, un jeune couple et quelques autres avec des sacs Décathlon dont je n'ai plus les visages en mémoire. Bon. Ca fait du monde tout ça.

Une jeune fille, charmante mais mal renseignée, nous a demandé avant le départ quel était le parcours et où étaient les organisateurs. Que les choses soient bien claires: la rafrsr est un rassemblement de copains, allant du vague au très bon, et d'amis. La rafrsr n'a pas de statut, la rafrsr n'a pas d'organisateurs, la rafrsr n'a pas de parcours, la rafrsr roule si elle veut, le jeudi entre 20:30 et pas d'heure, quand elle veut, le jeudi entre 20:30 et c'est à cette heure-ci que tu rentres, où elle veut, mais dans Paris en général.

Je n'ai pas assisté au départ, étant en conversation avec Persifleur, Sophie III, Erlk, XSFred et Fabrice (choisir "Emissions" puis lancer la video du 22 juin 2000), venu nous saluer, comme un garçon bien élevé qu'il est. C'était la soirée des Léonard hier puisque nous avons ensuite rencontré Claire, à qui nous nous sommes empressés de rapporter la conduite polie de son rejeton. Je me demande parfois si ça n'a pas été trop douloureux pour elle d'accoucher d'un bébé porteur de quouades. 'Va falloir que je lui demande un jour. Fabrice nous a expliqué que sa descente de la côte Est des USA est difficile à mettre en oeuvre à cause de la législation draconienne en vigueur sur place et du désistement de ses deux compagnons, l'un pour raison médicale et l'autre pour raison professionnelle. Il s'avère que tout seul avec son sac à dos et sans autorisation, il pourrait réaliser son parcours, certes, mais uniquement hors chaussée et trottoir... Et avec une paire de Coyote? Pour le coup, il trouverait des sponsors, je vois d'ici le titre des journaux: "Un français fou descend la côte Est des USA en... Coyote!" Nous en rions encore.

Ce plaisant intermède nous a donc fait rater le départ des amibes. Heureusement, les oreilles pointues (ben oui, si l'ouïe est aiguisée...) d'Erlk avaient capté le mot d'"Haussman" et les miennes avaient enregistré le désir de fremen et de Nico de faire des parkings. Mettant nos informations en commun, nous avons brillamment déduit que nous retrouverions la rando devant l'entrée du parking Haussman. Non, ne nous félicitez pas, c'est inné chez nous.

Bon, je vous passe l'histoire du parking. Sachez seulement qu'en raison des travaux, la descente est jonchée de gravier, terre et autres cochonneries désagréables pour les roues de quouade molles, que l'entrée du niveau 1 est encore fermée par des cordes et que, surprise, celle du niveau 2 l'est également. Certains en-ligneurs ont été pris au dépourvu.

A la sortie, Tom (je sais, c'est de la délation) ne résista pas à l'appel du MacKrado, et Jocelin, persuadé, que ses potes erraient encore à l'intérieur, refusa de quitter les lieux. A force de cajoleries, nous avons toutefois réussi à le ramener vers l'entrée du parking où, encore une surprise, ses petits camarades attendaient avec la troupe. C'est incroyable ces types qui ne descendent pas jusqu'au dernier niveau!

A partir de cet instant, les événements se sont enchaînés avec rapidité, Julien et Nico donnèrent le signal brutal du départ, ayant planifié, les petits vilains, un parcours montant vers le Sacré-Coeur, ses pavés et ses rues à sens unique et à priorité à droite toujours prises à contre-sens.

On a filé. On a perdu du monde. Les insupportables ont marché à plein rendement. On a récupéré du monde, mais pas tout le monde. On est redescendu.

A l'arrêt suivant, on avait encore perdu du monde. Quelqu'un a lancé un "'faut passer à Châtelet récupérer le rhum" et les traceurs sont partis avec quelques suiveurs. On a attendu un peu. On n'a récupéré personne. Le jeune couple est parti prendre le RER, Mario et Sylvain sont rentrés.

A l'étape suivante, on a fait la pause nécessaire pour que Persifleur Philou et ses amibes nous rattrapent. Nico est parti se coucher. On est reparti sur PR où nous attendait le rhum. On a, comme d'habitude, utilisé beaucoup la chaussée et peu la piste cyclable. Une voiture de police nous a doublés, a stoppé beaucoup plus loin pour arrêter... un cycliste sans éclairage sur la piste. Hum, hum. Quand même, 'y a pas de justice mon bon monsieur.

A PR, Luc nous a quitté, on a revu la voiture de police, ils ont arrêté un autre cycliste pour défaut d'éclairage, 'y a toujours pas de justice, on a fait des ateliers tricot (aigle, grand aigle, croisés arrière, croisés avant, slalom et slides), un pique-assiette nous a infiltré. On est parti pour Musée d'O.

Au Musée d'O, on a mangé, on a bu, on a dit, moi pas diplomate du tout et Karukera très diplomatiquement, au pique-assiette qu'il n'avait qu'à aller boire ailleurs. On a fait de nouveaux ateliers tricot. Cette fois, apprentissage du pré-slide avec la méthode à Tonton Chuche (très bien ta méthode), tactac, aigle, grand aigle, etc. On a papoté, on s'est expliqué. Ben et Cédric sont repartis avec Karen, tiens, tiens... Les uns s'en sont allés, les autres sont partis. Restant les derniers, nous sommes retournés sur PR où nous avons formé trois groupes, Erlk et sa moto, Persifleur et Rachel, Julien, PA et moi.

On a fait une post-rafrsr. Très bien l'itinéraire. Encore une fois, c'était Julien qui traçait. Finalement, il a réussi, après une bonne vingtaine de minutes, quelques angoisses et un quadrillage de rues systématique, à retrouver sa voiture. Nous en avons conclu, Alain et moi, que Julien n'avait pas assez bu. D'ordinaire, c'est son véhicule qui le retrouve et non l'inverse. Ca va plus vite puisque sa voiture, elle, ne boit pas.

Je ne vous dis pas à jeudi prochain, je ne serai pas sur l'idée effe, mais je sais que les amibes reviendront s'agglutiner au PR, jeudi soir à 20:30.

"Portez-vous bien", comme ils saluent sur mon île.