Sujet: Re: RAFRSR du Jeudi 10 février
Date: 02/13/2000
Author: Sophie Carlier

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Chose promise, chose due, un second CR sur une rando pour ma part à marquer d’une croix blanche ou plutôt d’un P blanc.

Un PR luisant comme un poil de labrador bien nourri, lisse comme un compte en banque bien vidé , sur lequel un personnage mi-manga avec son long manteau, mi-men in black avec son mono-écouteur, vous aurez reconnu CivI, glisse rêveusement sur des quads. Je précise car j’ai bien compris pour certains l’importance capitale de ce point, bonjour donc au quad power! Un record 100% quad a donc failli voir le jour en cette année du gold dragon, tué dans l’œuf par Philippe et son sac à dos potelé de victuailles -j’y reviendrai- et Julien sans sac à dos mais avec son portable, ce qui nous a permis de le retrouver juste après à République, quelle merveille que la technologie! Entre les deux, on part chercher Rosa boulevard Sébastopol pour tomber sur une porte close et surtout, point de Rosa. On continue tout tristes sur République, où en attendant Julien, Philippe défie toutes les lois de la nutrition en dévalisant Ronald Mc Donald.

Et là, les trottoirs se suivent et ne se ressemblent (presque) pas. Arrivés à Madeleine, Julien et CivI ont les yeux pétillants: à l’instar d’oncle Picsou et ses dollars dans les yeux, imaginez-les avec un énorme P blanc sur fond bleu qui clignote au fond de leurs prunelles… Un demi-sourire naît sur leurs visages quand d’un seul coup ils nous proposent de les accompagner dans leur descente sub-macadamienne. Philippe refuse catégoriquement et fermement. Je me laisse tenter par cette proposition somme toute intrigante, me laisse glisser dans la pente en freinant des quatre fers (curieuse mais pas très rassurée la Sophie), me laisse aller au rythme enivrant de l'hélicoïdale, pour finalement approuver totalement cette idée a priori saugrenue de visiter les parkings, profondeurs de nos cités. Le détail qui tue, on remonte en ascenseur!

On continue, un autre parking. Julien et CivI s’en régalent. J’applique le principe bouddhiste bien connu: si tu tiens à ta chance, ménage-la! Nous arrivons sur les Champs où là un autre parking nous attend. Qui commence pourtant pareil mais qui en fait descend tout droit et bien plus pentu, ou est-ce une impression due à la trouille que j’ai eue quand j’ai senti mes jambes ramollir, mes dents vibrer, et la probabilité que je m’étale sur ce revêtement accueillant, croître de façon exponentielle? Julien, qui descendait derrière, m’a épargné ses commentaires. Merci Julien.

D’autres parkings, d’autres joies pour nos deux compères pendant que nous devisons tranquillement avec Philippe dans l’air frais de la nuit. (Il est je pense très clair qu’ayant eu la sensation d’avoir échappé de justesse à une transformation du style fulguropoint de debout sur des roulettes à couchée sous des roulettes, j’avais abandonné toutes velléités, en tous cas pour cette fois-là.)

Et en route pour le Scarbo. Nos esprits et surtout nos estomacs attentifs à la rondeur du sac à dos de Philippe. Des œufs au lait, olé?, préparés avec amour, bien protégés dans leurs barquettes taille familiale (six barquettes pour quatre) avec cuillères assorties, un festin. Comme Philippe vous l’a déjà dit, CivI a hésité pour finalement coincer, Julien s’est sacrifié mais pas tant que ça, je me suis dévouée mais pas tant que ça non plus (tes flans étaient très bons) et Philippe a mangé double part que dis-je, triple-part vu qu’il s’est fait offrir une crème aux œufs au caramel par le serveur tatoué et que nous avons eu droit à une scène digne des meilleurs moments de Maïté (le thermostat à 5 et pas à 6, de l’eau chaude et pas de l’eau froide dans le bain-marie, des contenants en porcelaine et pas en alu sinon l’’appareil’ ne prend pas, du sucre ou pas de sucre, etc.). Ceci dit, ils ont quand même sifflé des poires généreusement servies pendant que je sirotais un verre de rouge presque débordant, et tout ca à votre santé! CivI nous a promis pour les beaux jours, une partie d’épervier ou de ???-ball, sensée améliorer la stabilité sur roulettes. Avant ou après la poire?

En attendant la semaine prochaine, une petite question: sachant qu’un chat retombe toujours sur ses pattes et qu’une tartine beurrée tombe toujours du côté beurré, que se passe-t’il lorsqu’on attache une tartine beurrée sur le dos d’un chat, et qu’on le jette par la fenêtre?

Bien à vous,
Le scaphandrier qui a perdu son casque
Esmeralda qui a perdu son chat

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