LES CR DE LA RAFRSR


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CR de la RAFRSR du 3 février 2000


Sujet: [RAFRSR] Encore un petit CR
Date: 02/04/2000
Author: Perfal




























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Encore une fois, il semblerait que cemoakimicol pour le CR. Alors allonzy, et promis, je vais essayer de faire bref.

On s’est donc retrouvé au PR sous l’horloge officielle miraculeusement réparée, et donc de nouveau apte à remplir son usuelle fonction, à savoir indiquer l’heure de mise en branle. Celle-ci s’est avérée plus tardive que l’heure inscrite dans les Règlements Rafreusseuriens, puisque c’est à 21h15 que la troupe quitta le PR. Entre-temps, certains purent donner libre cours à leur fantaisie et leur sens inné du spectacle en effectuant quelques slaloms sous les yeux ébahis car avertis de spécialistes pourtant désabusés, mais n’en revenant pas de la mâle et tranquille assurance dont était empreinte la maîtrise de nos lascars à roulettes ; comkoi, le talent, ça nes’invente pas. Toutefois, à noter que nous fûmes battus en brèche par un spécialiste ès-slalom-sur-un-pied-avec-le-téléphone-portable-scotché- à-l’oreille-en-rigolant-bien-fort-pour-montrer-kechuikoul-et-que- facilepourmoi ; des fois, on ne peut pas lutter…

Sur ces entrefaites, voire même sur ces entrechats, la troupe s’amalgama peu à peu pour atteindre le nombre étonnant de 14 Rafreusseuriens, dont une –ienne, notre Sophie Esmeralda en quads. Les membres virils quant à eux, se composaient de mémoire de : Marc l’Ancien, Tom Sushi Boy (on crut un instant, à voir leurs salutations respectueuses et néanmoins nippones, qu’ils allaient nous faire une démo de rollo-sumo ; Dieu merci, cela nous fut épargné), Michel aux 5 roues (dont l’ensemble pantalon collant-rollers-sac à dos-anorak parfaitement assorti laissa Civ1 pantelant d’une jalousie envieuse mal dissimulée sous un hargneux débordement acide d’humour grinçant, tout ça bien sûr dans le dos de Michel), K-lain revenu aux quads après une tentative périlleuse en in-line (au cours de laquelle il nous a appris avoir testé le freinage en Q), Julien, Freeman l’homme au drapeau dans l’dos sans drapeau dans l’dos (comme quoi, même si nous eûmes droit à la pluie, la soirée ne fut pas totalement gâchée et réserva de bonnes surprises), Philippe en 5 roues aussi, ERLK, Civ1, votre serviteur, et trois autres participants qui me pardonneront de ne pas avoir retenu leur nom…

Pour ne pas salir mon pantalon je ne m’étendrai pas sur le parcours, qui valut à son initiateur une petite anthologie des injures, insultes, invectives, contumélies et autres anathèmes que recèle la langue française ; et ‘y en a un paquet. Le Civ1 se vit en effet affubler de quantité de noms d’oiseaux grâce à son parcours dont on ne sut pas trop s’il était initiatique, du combattant, d’entraînement, formateur, ou tout simplement sadique et erratique. Il nous conduisit du PR à Montmartre, avec passage par des rues pavées aux trottoirs à peine suffisants pour faire passer une roue, escalade des 47 958 marches jusqu’au Sacré Cœur, enchaînement sur 500 mètres de re-pavés et descente de quelques re-volées de marches… Tout ça, vous vous en doutez, dans la joie et la bonne humeur que peuvent seules procurer des idées de vengeance atroces.

On redescendit ensuite vers Barbès, avec petite halte éducative sur les mérites incomparables des virages secs quand on veut freiner sans user ses roues – merci Civ1 pour les montées-descentes effectuées sous ta douce férule d’adjudant-chef austro-hongrois des cavernes. La pluie nous surprit alors que nous nous dirigions vers République, nous forçant à revoir hâtivement notre parcours : celui-ci fut abrégé pour plonger directement vers le Scarbo, au grand dam du seul Civ1, tous les autres en ayant eu largement leur claque de ses parcours débiles. Non mais.

Pour punition, il se vit infliger d’accompagner, avec Julien, notre Marc nippohile pour récupérer le gâteau que ledit Marc avait eu la judicieuse idée de laisser à l’autre bout de Paris. Bref, quand ils atterrirent au Scarbo, nous leur chauffions la place depuis un moment déjà… en savourant une quantité impressionnante de gâteaux divers et variés, et ma foi d’une très belle facture.

Nous eûmes droit à une Sophie Esmeralda Serveuse qui nous prit la commande en rollers dans la plus pure tradition American Sixties ; comble du bonheur pour le rollo fatigué, nous fûmes servis à table, eh oui, par un tenancier de troquet sympathique, quoique tatoué. Comme quoi, ça ne prouve rien. De plus, la poire qu’il servit aux plus méritants de la troupe se trouva être non seulement superbement fleurie et propre à faire oublier tous les tracasseries civiesques de la terre, mais surtout généreusement servie, et suffisamment corrosive pour dissoudre le pneu de moto que Marc eut la prétention de nous faire prendre pour un gâteau aux raisins.

Grosse déception : le susnommé serveur chuta brutalement et irrémédiablement dans notre estime, lorsque à une honnête demande de re- poire, il opposa une fin de non-recevoir, arguant du piètre fait qu’il était minuit ( !) et que a-travaille-à-8-heures-demain-moi. Sans rire ! Et nous, on dort peut-être ? Bon, d’accord, les 3/4 oui ; mais quand même !

Bref, nous partîmes chacun dans sa chacunière, rêvant à des flots de poire à 20 F la barrique, et nous repassant les paroles incomparables de la merveilleuse chanson civiesque "La Pomme de Terre".

N’hésitez pas à le solliciter, il se fera un plaisir de vous l’entonner (la chanson, quoique la bouteille aussi si vous la laissez à sa portée).

/PA.


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