*Pour Civileffèreavecunerraeffèrejavaispasvuokait*

Poème:

Quand avec ses rollères piqués de verre cassé
Gamelle se fut extrait de la vitrine en vrac,
Il constata, amer, et la vue embrumée,
Que rien n’était resté de son super StarTak*.
(*C’est pour la rime, passk’en réalité j’ai un Nokia, c’est achte mieux)

Vacillant tant et plus sur ses guibolles torses,
Il extrait de sa bouche les chicots tous foutus
Puis essayant en vain de déplier son torse,
Il tâta, grimaçant, ce qu’un jour fut son ...
(Là, c’est Claire qui veut pas que je dise cul, alors je fais point point point)

Rechaussant ses lunettes aux verres un peu fendus,
Il fit le compte autour des cadavres laissés,
Des corps toujours emplis, d’une vie bien ténue,
Des K2 tout meurtris, des Salomons tués.
(Là il faut que je m’arrête, parce que je pleure un peu)

"Ô là tous mes amis, qu’est il donc advenu
De votre bonne humeur et votre hilarité,
Car enfin c’est un fait, j’avais bien prévenu
En matière de rollère, je ne sais pas freiner"


Don Halimoud Tchouin’goum de las Rolleres Y K.dos
"Te gustan mi rollos, me gustan tu lolos"
1541 - Presses Universitaires de Cordoue et Nanterre Réunies

Voilà, ô mon Civil ami (car je peux vous appeler mon ami, n’est-ce pas mon ami ?), le poème que j’aimerais vous dédier, vous dont la mansuétude vous porte à arpenter les salles des urgences des Hôpitaux Parisiens et les morgues glaciales de banlieue à la recherche de mes restes fumants.

Quelle chaleur envahit mon cœur à la pensée de vos sanglots dans les nuits gelées. "Non", ai-je envie de hurler, les larmes aux yeux, "Ne Pleure Pas, Ô Ami..." (car je peux vous appeler mon... je l’ai déjà dit ? Ah oui ? Tiens !...). Bref, je sais maintenant que quelqu’un pense à moi, je ne suis plus seul, seul face aux hurlements de rire des roulants expérimentés, seule face à la méchanceté des moins de sept ans qui font des cabrioles en roller, putain ceux-la si je les chope, tuaouar, pticonva !

Quoiqu’il en soit, la preuve est faite, l’être humain, le vrai, celui qui a un cœur existe, je l’ai rencontré, il s’appelle Civil.

Bon maintenant que j’ai ciré les pompes comme il faut à qui il faut, un peu de sérieux. Et d’une , qu’est-ce qu’une RAFRSR ? et de deux, où qu’c’est que ça se tient ? (je dis ça c’est pas pour maintenant, c’est pour quand je sera grand et que je saurai rouler sans embrasser affectueusement le macadam et sans hurler de terreur à la vue d’une pente à plus de 0,1 %).

Ouala, j’ai été bien content de vous saluer tous, et au fait j’ai fait plus de la moitié de la rando de dimanche après-midi et j’ai même pas mort, alors tu vois...

Affectueusement, Gamelle

P.S. En manière de trophée, je me suis permis de joindre un portrait de moi dans ma splendeur, à l'attention des demoiselles qui vont tomber amoureuses de moi, c'est sur comme deux et deux font pas un pli.

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